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informatique

la topologie des reseaux

Publié le 21/04/2010 à 13:38 par simplicemeli Tags : topologie
Que signifie le terme « topologie »

Un réseau informatique est constitué d'ordinateurs reliés entre eux grâce à des lignes de communication (câbles réseaux, etc.) et des éléments matériels (cartes réseau, ainsi que d'autres équipements permettant d'assurer la bonne circulation des données). L'arrangement physique, c'est-à-dire la configuration spatiale du réseau est appelé topologie physique. On distingue généralement les topologies suivantes :





La topologie logique, par opposition à la topologie physique, représente la façon dont les données transitent dans les lignes de communication. Les topologies logiques les plus courantes sont Ethernet, Token Ring et FDDI.

Topologie en bus

Une topologie en bus est l'organisation la plus simple d'un réseau. En effet, dans une topologie en bus tous les ordinateurs sont reliés à une même ligne de transmission par l'intermédiaire de câble, généralement coaxial. Le mot « bus » désigne la ligne physique qui relie les machines du réseau.

topologie en bus




Cette topologie a pour avantage d'être facile à mettre en oeuvre et de posséder un fonctionnement simple. En revanche, elle est extrêmement vulnérable étant donné que si l'une des connexions est défectueuse, l'ensemble du réseau en est affecté.

Topologie en étoile

Dans une topologie en étoile, les ordinateurs du réseau sont reliés à un système matériel central appelé concentrateur (en anglais hub, littéralement moyen de roue). Il s'agit d'une boîte comprenant un certain nombre de jonctions auxquelles il est possible de raccorder les câbles réseau en provenance des ordinateurs. Celui-ci a pour rôle d'assurer la communication entre les différentes jonctions.

topologie en étoile




Contrairement aux réseaux construits sur une topologie en bus, les réseaux suivant une topologie en étoile sont beaucoup moins vulnérables car une des connexions peut être débranchée sans paralyser le reste du réseau. Le point névralgique de ce réseau est le concentrateur, car sans lui plus aucune communication entre les ordinateurs du réseau n'est possible.

En revanche, un réseau à topologie en étoile est plus onéreux qu'un réseau à topologie en bus car un matériel supplémentaire est nécessaire (le hub).

Topologie en anneau

Dans un réseau possédant une topologie en anneau, les ordinateurs sont situés sur une boucle et communiquent chacun à leur tour.

topologie en anneau





En réalité, dans une topologie anneau, les ordinateurs ne sont pas reliés en boucle, mais sont reliés à un répartiteur (appelé MAU, Multistation Access Unit) qui va gérer la communication entre les ordinateurs qui lui sont reliés en impartissant à chacun d'entre-eux un temps de parole.

répartiteur




Les deux principales topologies logiques utilisant cette topologie physique sont Token ring (anneau à jeton) et FDDI.

Topologie en arbre

Aussi connu sous le nom de topologie hiérarchique, le réseau est divisé en niveaux. Le sommet, le haut niveau, est connectée à plusieurs nœuds de niveau inférieur, dans la hiérarchie. Ces nœuds peuvent être eux-mêmes connectés à plusieurs nœuds de niveau inférieur. Le tout dessine alors un arbre, ou une arborescence.

Topologie maillée

Une topologie maillée, est une évolution de la topologie en étoile, elle correspond à plusieurs liaisons point à point. Une unité réseau peut avoir (1,N) connexions point à point vers plusieurs autres unités. Chaque terminal est relié à tous les autres. L'inconvénient est le nombre de liaisons nécessaires qui devient très élevé.

Cette topologie se rencontre dans les grands réseaux de distribution (Exemple : Internet). L'information peut parcourir le réseau suivant des itinéraires divers, sous le contrôle de puissants superviseurs de réseau, ou grâce à des méthodes de routage réparties.
L'armée utilise également cette topologie, ainsi, en cas de rupture d'un lien, l'information peut quand même être acheminée.

Elle existe aussi dans le cas de couverture Wi-Fi. On parle alors bien souvent de topologie mesh mais ne concerne que les routeurs WiFi.

types de reseaux info

Publié le 21/04/2010 à 13:52 par simplicemeli Tags : types

Les différents types de réseaux

On distingue différents types de réseaux (privés) selon leur taille (en terme de nombre de machines), leur vitesse de transfert des données ainsi que leur étendue. Les réseaux privés sont des réseaux appartenant à une même organisation. On fait généralement trois catégories de réseaux :

  • LAN (local area network)
  • MAN (metropolitan area network)
  • WAN (wide area network)



Il existe deux autres types de réseaux : les TAN (Tiny Area Network) identiques aux LAN mais moins étendus(2 à 3 machines) et les CAN (Campus Area Network) identiques au MAN (avec une bande passante maximale entre tous les LAN du réseau).

Les LAN

LAN signifie Local Area Network (en français Réseau Local). Il s'agit d'un ensemble d'ordinateurs appartenant à une même organisation et reliés entre eux dans une petite aire géographique par un réseau, souvent à l'aide d'une même technologie (la plus répandue étant Ethernet)..

Un réseau local est donc un réseau sous sa forme la plus simple. La vitesse de transfert de données d'un réseau local peut s'échelonner entre 10 Mbps (pour un réseau ethernet par exemple) et 1 Gbps (en FDDI ou Gigabit Ethernet par exemple). La taille d'un réseau local peut atteindre jusqu'à 100 voire 1000 utilisateurs.

En élargissant le contexte de la définition aux services qu'apportent le réseau local, il est possible de distinguer deux modes de fonctionnement :

  • dans un environnement d'"égal à égal" (en anglais peer to peer), dans lequel il n'y a pas d'ordinateur central et chaque ordinateur a un rôle similaire
  • dans un environnement "client/serveur", dans lequel un ordinateur central fournit des services réseau aux utilisateurs

Les MAN

Les MAN (Metropolitan Area Network) interconnectent plusieurs LAN géographiquement proches (au maximum quelques dizaines de km) à des débits importants. Ainsi un MAN permet à deux noeuds distants de communiquer comme si ils faisaient partie d'un même réseau local.

Un MAN est formé de commutateurs ou de routeurs interconnectés par des liens hauts débits (en général en fibre optique).

Les WAN

Un WAN (Wide Area Network ou réseau étendu) interconnecte plusieurs LANs à travers de grandes distances géographiques.

Les débits disponibles sur un WAN résultent d'un arbitrage avec le coût des liaisons (qui augmente avec la distance) et peuvent être faibles.

Les WAN fonctionnent grâce à des routeurs qui permettent de "choisir" le trajet le plus approprié pour atteindre un noeud du réseau.

Le plus connu des WAN est Internet.                                

 

 

 

 

 

le concentrateur

Publié le 21/04/2010 à 14:13 par simplicemeli Tags : equi

Qu'est-ce qu'un concentrateur ?

Un concentrateur est un élément matériel permettant de concentrer le traffic réseau provenant de plusieurs hôtes, et de régénérer le signal. Le concentrateur est ainsi une entité possédant un certain nombre de ports (il possède autant de ports qu'il peut connecter de machines entre elles, généralement 4, 8, 16 ou 32). Son unique but est de récupérer les données binaires parvenant sur un port et de les diffuser sur l'ensemble des ports. Tout comme le répéteur, le concentrateur opère au niveau 1 du modèle OSI, c'est la raison pour laquelle il est parfois appelé répéteur multiports.

concentrateur - hub



Le concentrateur permet ainsi de connecter plusieurs machines entre elles, parfois disposées en étoile, ce qui lui vaut le nom de hub (signifiant moyeu de roue en anglais; la traduction française exacte est répartiteur), pour illustrer le fait qu'il s'agit du point de passage des communications des différentes machines.

Types de concentrateurs

On distingue plusieurs catégories de concentrateurs :

  • Les concentrateurs dits "actifs" : ils sont alimentés électriquement et permettent de régénérer le signal sur les différents ports
  • Les concentrateurs dits "passifs" : ils ne permettent que de diffuser le signal à tous les hôtes connectés sans amplification

Connexion de plusieurs hubs

Il est possible de connecter plusieurs hubs entre eux afin de concentrer un plus grand nombre de machines, on parle alors de connexions en cascade (parfois appelé daisy chains en anglais). Pour ce faire, il suffit de connecter les hubs à l'aide d'un câble croisé, c'est-à-dire un câble reliant les connecteurs de réception d'une extrémité aux connecteurs de réception de l'autre.

Les concentrateurs sont en général dotés d'un port spécial appelé "uplink" permettant d'utiliser un câble droit pour connecter deux hubs entre eux. Il existe également des hubs capables de croiser ou de décroiser automatiquement leurs ports selon qu'il est relié à un hôte ou à un hub.

mise en place de hubs en cascade - daisy chain



Nota Il est possible de chaîner jusqu'à trois concentrateurs.

 

Si vous souhaitez connecter plusieurs machines à votre connexion Internet, un hub n'est pas suffisant. Il est nécessaire de recourir à un routeur ou à un commutateur ou bien laisser utiliser l'ordinateur relié directement à la connexion en tant que passerelle (il restera donc constamment allumé lorque les autres ordinateurs duréseau souhaiteront accéder à internet).

 

 

 

 

 

 

 

les medias de transmission

Publié le 21/04/2010 à 14:19 par simplicemeli Tags : fibre optique
Fibre optique

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Fibres optiques

Une fibre optique est un fil en verre ou en plastique très fin qui a la propriété de conduire la lumière et sert dans les transmissions terrestres et océaniques de données. Elle offre un débit d'informations nettement supérieur à celui des câbles coaxiaux et supporte un réseau « large bande » par lequel peuvent transiter aussi bien la télévision, le téléphone, la visioconférence ou les données informatiques.

Le principe de la fibre optique a été développé dans les années 1970 dans les laboratoires de l'entreprise américaine Corning Glass Works (actuelle Corning Incorporated).

Entourée d'une gaine protectrice, la fibre optique peut être utilisée pour conduire de la lumière entre deux lieux distants de plusieurs centaines, voire milliers, de kilomètres. Le signal lumineux codé par une variation d'intensité est capable de transmettre une grande quantité d'informations. En permettant les communications à très longue distance et à des débits jusqu'alors impossibles, les fibres optiques ont constitué l'un des éléments clef de la révolution des télécommunications optiques. Ses propriétés sont également exploitées dans le domaine des capteurs (température, pression, etc.), dans l'imagerie et dans l'éclairage.

Un nouveau type de fibres optiques, fibres à cristaux photoniques, a également été mis au point ces dernières années, permettant des gains significatifs de performances dans le domaine du traitement optique de l'information par des techniques non linéaires, dans l'amplification optique ou bien encore dans la génération de supercontinuums utilisables par exemple dans le diagnostic médical.

Dans les réseaux informatiques du type Ethernet, pour la relier à d'autres équipements, on peut utiliser un émetteur-récepteur.

Sommaire [masquer]
// <![CDATA[ //<![CDATA[ if (window.showTocToggle) { var tocShowText = "afficher"; var tocHideText = "masquer"; showTocToggle(); } // ]]> Historique [modifier]

Les précurseurs [modifier]

Illustration provenant d'un article de La nature de 1884 par Jean-Daniel Colladon.

À l'époque des Grecs anciens, le phénomène du transport de la lumière dans des cylindres de verre était déjà connu. Il était, semble-t-il, mis à profit par les artisans du verre pour créer des pièces décoratives. Plus tard, les techniques de fabrication utilisées par les artisans vénitiens de la Renaissance pour fabriquer les « millefiori » ressembleraient beaucoup aux techniques actuelles de fabrication de la fibre optique. L'utilisation du verre en conjonction avec la lumière n'est donc pas récente.

La première démonstration scientifique du principe de la réflexion totale interne fut faite par les physiciens français Jean-Daniel Colladon et Jacques Babinet à Paris au début des années 1840[1]. L'irlandais John Tyndall répéta l'expérience devant la Société Royale Britannique en 1854. À l´époque, l'idée de courber la trajectoire de la lumière, de quelque façon que ce soit, était révolutionnaire puisque les scientifiques considéraient que la lumière voyageait uniquement en ligne droite. Leur démonstration consistait à guider la lumière dans un jet d'eau déversé d'un trou à la base d'un réservoir. En injectant de la lumière dans ce jet, celle-ci suivait bien la courbure du jet d'eau, démontrant ainsi qu'elle pouvait être déviée de sa trajectoire rectiligne. Ils purent de cette manière démontrer le principe qui est à la base de la fibre optique. Par la suite, de nombreuses inventions utilisant le principe de la réflexion totale interne virent le jour ; comme les fontaines lumineuses ou des dispositifs permettant de transporter la lumière dans des cavités du corps humain.

On doit la première tentative de communication optique à Alexander Graham Bell, connu pour l'invention du téléphone. En effet, il mit au point, au cours des années 1880, le photophone. Cet appareil permettait de transmettre la lumière sur une distance de 200 mètres. La voix, amplifiée par un microphone, faisait vibrer un miroir qui réfléchissait la lumière du soleil. Quelque 200 mètres plus loin, un second miroir captait cette lumière pour activer un cristal de sélénium et reproduire le son voulu. Le récepteur de cet appareil était presque identique à celui du premier téléphone. Bien qu'opérationnelle en terrain découvert, cette méthode s'avéra peu utilisée. La pluie, la neige et les obstacles qui empêchaient la transmission du signal condamnèrent cette invention, bien qu'il considérait lui-même que le photophone était sa plus grande invention, puisqu'elle permettait une communication sans fil.

L'avènement [modifier]

Fibre optique pour réseaux métropolitains

La possibilité de transporter de la lumière le long de fines fibres de verre fut exploitée au cours de la première moitié du XXe siècle. En 1927, Baird et Hansell tentèrent de mettre au point un dispositif d'images de télévision à l'aide de fibres. Hansell put faire breveter son invention, mais elle ne fut jamais vraiment utilisée. Quelques années plus tard, en 1930, Heinrich Lamm réussit à transmettre l'image d'un filament de lampe électrique grâce à un assemblage rudimentaire de fibres de quartz. Cependant, il était encore difficile à cette époque de concevoir que ces fibres de verre puissent trouver une application.

La première application fructueuse de la fibre optique eut lieu au début des années 1950, lorsque le fibroscope flexible fut inventé par van Heel et Hopkins. Cet appareil permettait la transmission d'une image le long de fibres en verre. Il fut particulièrement utilisé en endoscopie, pour observer l'intérieur du corps humain, et pour inspecter des soudures dans des réacteurs d'avion. Malheureusement, la transmission ne pouvait pas être faite sur une grande distance étant donnée la piètre qualité des fibres utilisées. En 1957, le fibroscope (endoscope flexible médical) est inventé par Basil Hirschowitz aux États-Unis.

Les télécommunications par fibre optique restèrent impossibles jusqu'à l'invention du laser en 1960. Le laser offrit en effet la possibilité de transmettre un signal sans pertes sur une grande distance. Dans sa publication de 1964, Charles Kao, des Standard Telecommunications Laboratories, décrivit un système de communication à longue distance et à faible perte en mettant à profit l'utilisation conjointe du laser et de la fibre optique. Peu après, soit en 1966, il démontra expérimentalement, avec la collaboration de Georges Hockman, qu'il était possible de transporter de l'information sur une grande distance sous forme de lumière grâce à la fibre optique. Cette expérience est souvent considérée comme la première transmission de données par fibre optique.

Cependant, les pertes dans cette fibre optique étaient telles que le signal disparaissait au bout de quelques centimètres, non par perte de lumière, mais parce que les différents chemins de réflexion du signal contre les parois finissaient par en faire perdre la phase. Cela la rendait encore peu avantageuse par rapport au fil de cuivre traditionnel. Les pertes de phase entrainées par l'usage d'une fibre de verre homogène constituaient le principal obstacle à l'utilisation courante de la fibre optique.

En 1970, trois scientifiques de la compagnie Corning Glass Works de New York, Robert Maurer, Peter Schultz et Donald Keck, produisirent la première fibre optique avec des pertes de phase suffisamment faibles pour être utilisée dans les réseaux de télécommunications (20 décibels par kilomètre ; aujourd'hui la fibre conventionnelle affiche des pertes de moins de 0,25 décibel par kilomètre pour la longueur d'onde 1 550 nm. utilisée dans les télécommunications). Leur fibre optique était en mesure de transporter 65 000 fois plus d'informations qu'un simple câble de cuivre, ce qui correspondait au rapport des longueurs d'onde utilisées.

Le premier système de communication téléphonique optique fut installé au centre-ville de Chicago en 1977. En France, la DGT a installé la première liaison optique à Paris entre les centraux téléphoniques des Tuileries et Philippe-Auguste. On estime qu'aujourd'hui plus de 80 % des communications à longue distance sont transportées le long de plus de 25 millions de kilomètres de câbles à fibres optiques partout dans le monde.

La fibre optique s'est, dans une première phase (1984 à 2000), limitée à l'interconnexion des centraux téléphoniques, eux-seuls nécessitant de forts débits. Cependant, avec la baisse des coûts entrainée par sa fabrication en masse et les besoins croissants des particuliers en très haut débit, on envisage depuis 2005 son arrivée même chez les particuliers[2] : FTTH ((en)Fiber To The Home), FTTB ((en)Fiber To The Building), FTTC ((en)Fiber To The Curb), etc.

Principe de fonctionnement [modifier]
Principe d'une fibre optique

La fibre optique est un guide d'onde qui exploite les propriétés réfractrices de la lumière. Elle est habituellement constituée d'un cœur entouré d'une gaine. Le cœur de la fibre a un indice de réfraction légèrement plus élevé (différence de quelques millièmes) que la gaine et peut donc confiner la lumière qui se trouve entièrement réfléchie de multiples fois à l'interface entre les deux matériaux (en raison du phénomène de réflexion totale interne). L’ensemble est généralement recouvert d’une gaine plastique de protection.

Lorsqu'un rayon lumineux entre dans une fibre optique à l'une de ses extrémités avec un angle adéquat, il subit de multiples réflexions totales internes. Ce rayon se propage alors jusqu'à l'autre extrémité de la fibre optique sans perte, en empruntant un parcours en zigzag. La propagation de la lumière dans la fibre peut se faire avec très peu de pertes même lorsque la fibre est courbée.

Une fibre optique est souvent décrite selon deux paramètres :

Principe d'une fibre optique à saut d'indice

Il existe plusieurs types de fibre optique. Dans la fibre à saut d'indice, l'indice de réfraction change brutalement entre le cœur et la gaine. Dans la fibre à gradient d'indice, ce changement d'indice est beaucoup plus progressif. Dans les fibres à cristaux photoniques, l'écart d'indice entre les différents matériaux (en général la silice et l'air) est beaucoup plus important. Dans ces conditions, les propriétés physiques du guidage diffèrent sensiblement des fibres à saut d'indice et à gradient d'indice.

Dans le domaine des télécommunications optiques, le matériau privilégié est la silice très pure car elle présente des pertes optiques très faibles. Quand l'atténuation n'est pas le principal critère de sélection, on peut également mettre en œuvre des fibres en matière plastique.

Un câble de fibres optiques contient en général plusieurs paires de fibres, chaque fibre conduisant un signal dans chaque sens. Lorsqu'une fibre optique n'est pas encore alimentée, on parle de fibre optique noire.

Fabrication [modifier]

Fibre optique de silice [modifier]

La première étape est la réalisation d’une « préforme » : barreau de silice très pure, d’un diamètre de plusieurs centimètres. Il existe un grand nombre de processus pour concevoir une préforme, des internes comme la méthode PCVD (plasma chemical vapor deposition), ou externes comme la méthode VAD (vapor axial deposition)[3]. Le paragraphe suivant décrit la méthode MCVD (modified chemical vapor deposition, dépôt chimique en phase vapeur modifié) qui est la plus utilisée.

Un tube substrat est placé en rotation horizontale dans un tour verrier. Des gaz sont injectés à l’intérieur et vont se déposer à l’intérieur sous l’effet de la chaleur produite par un chalumeau. Ces gaz vont modifier les propriétés du verre (par exemple l’aluminium permet d’augmenter l’indice). Les couches déposées sont ensuite vitrifiées au passage du chalumeau. Ensuite le tube est chauffée à haute température, et va se refermer sur lui-même pour former la préforme[3].

L’opération de manchonnage permet par la suite de rajouter une couche de silice autour de la préforme pour obtenir le ration cœur/gaine voulue pour la future fibre.

La société ALCATEL a développé une technologie propriétaire APVD (Advanced Plasma and Vapour Deposition) pour remplacer l’opération de manchonnage qui est très coûteuse. Le procédé APVD (communément appelé recharge plasma) consiste à faire fondre des grains de quartz naturel très pur sur la préforme primaire à l’aide d’un chalumeau plasma inductif. L’association du procédé MCVD et de la recharge plasma pour la fabrication de fibres optiques monomode a fait l’objet d’une publication en 1994 par la société ALCATEL. Le procédé concerné consiste essentiellement à nourrir le plasma en grains de silice naturels ou synthétiques avec un composé additionnel fluoré ou chloré mélangé à un gaz porteur (Brevet Français n° 2 760 449, Campion Jean-Florent and al). Ce procédé de purification constitue la seule alternative connue rentable aux techniques de dépôt externe [4] .

Lors de la seconde étape, la préforme est placée en haut d’une tour de fibrage d’une quinzaine de mètre de hauteur. L’extrémité de la préforme est alors dans un four porté à une température voisine de 2 000 °C. Elle est alors transformée en une fibre de plusieurs centaines de kilomètres, à une vitesse de l’ordre du kilomètre par minute. La fibre est ensuite revêtue d’une double couche de résine protectrice (cette couche peut être déposée par la tour de fibrage, juste après l’étirement) avant d’être enroulée sur une bobine. Cette couche est particulièrement importante pour éviter toute humidité, car la fibre devient cassante sous l’effet de l’eau : l’hydrogène interagit avec la silice, et toute faiblesse ou micro-entaille est amplifiée.

Caractéristiques [modifier]

Les principaux paramètres qui caractérisent les fibres optiques utilisées pour les transmissions sont les suivants :

Atténuation [modifier]

Année Pertes (dB/km) Longueur d'onde (nm) Entreprise
1970 20 Corning Glass Work
1974 2 - 3 1 060 ATT, Bell Labs
1976 0,47 1 200 NTT, Fujikura
1979 0,20 1 550 NTT
1986 0,154 1 550 Sumitomo
2002 0,1484 1 570 Sumitomo

L’atténuation caractérise l’affaiblissement du signal au cours de la propagation.

Soient P0 et PL les puissances à l’entrée et à la sortie d’une fibre de longueur L. L’atténuation linéaire se traduit alors par une décroissance exponentielle de la puissance en fonction de la longueur de fibre (Loi de Beer-Lambert) : PL = P0e − αLα est le coefficient d’atténuation linéaire. On utilise souvent le coefficient αdB exprimé en dB/km et relié à α par αdB = 4,343α.

Le principal atout des fibres optiques est une atténuation extrêmement faible. L’atténuation va varier suivant la longueur d’onde. La diffusion Rayleigh limite ainsi les performances dans le domaine des courtes longueurs l’onde (domaine du visible et du proche ultraviolet). Un pic d'absorption, dû à la présence de radicaux -OH dans la silice, pourra également être observé autour de 1 385 nm[3]. Les progrès les plus récents dans les techniques de fabrication permettent de réduire ce pic.

Les fibres en silice connaissent un minimum d'atténuation vers 1 550 nm. Cette longueur d’onde du proche infrarouge sera donc privilégiée pour les communications optiques. De nos jours, la maîtrise des procédés de fabrication permet d’atteindre couramment une atténuation aussi faible que 0,2 dB/km à 1 550 nm : après 100 km de propagation, il restera donc encore 1 % de la puissance initialement injectée dans la fibre, ce qui peut être suffisant pour une détection. Si l’on désire transmettre l’information sur des milliers de kilomètres, il faudra avoir recours à une réamplification périodique du signal, le plus généralement par l’intermédiaire d’amplificateurs optiques qui allient simplicité et fiabilité.

Le signal subira des pertes supplémentaires à chaque connexion entre fibres, que ce soit par des traverses ou bien par soudure, cette dernière technique réduisant très fortement ces pertes.

Dispersion chromatique [modifier]

La dispersion chromatique est exprimée en ps/(nm·km) et caractérise l'étalement du signal lié à sa largeur spectrale (deux longueurs d'ondes différentes ne se propagent pas exactement à la même vitesse). Cette dispersion dépend de la longueur d'onde considérée et résulte de la somme de deux effets : la dispersion propre au matériau, et la dispersion du guide, liée à la forme du profil d'indice. Il est donc possible de la minimiser en adaptant le profil. Pour une fibre en silice, le minimum de dispersion se situe vers 1 300-1 310 nm.

Non-linéarité [modifier]

Article détaillé : Optique non-linéaire.

Un canal de transmission est dit non linéaire lorsque sa fonction de transfert dépend du signal d’entrée. L'effet Kerr, la diffusion Raman et l'effet Brillouin sont les principales sources de non linéarité dans les fibres optiques. Parmi les conséquences de ces effets non-linéaires, on peut citer l'automodulation de phase, des mélanges à quatre ondes intra- et inter-canaux.

Dispersion modale de polarisation (PMD) [modifier]

La dispersion modale de polarisation (PMD) est exprimée en ps/km½ et caractérise l'étalement du signal. Ce phénomène est dû à des défauts dans la géométrie des fibres optiques qui entraînent une différence de vitesse de groupe entre les modes se propageant sur différents axes de polarisation de la fibre.

Fibres monomodes et multimodes [modifier]

Fibres multimodes et monomodes

Les fibres optiques peuvent être classées en deux catégories selon le diamètre de leur cœur et la longueur d'onde utilisée : les fibres monomodes et multimodes.

Les fibres multimodes [modifier]

Les fibres multimodes (dites MMF, pour Multi Mode Fiber), , ont été les premières sur le marché. Elles ont pour caractéristiques de transporter plusieurs modes (trajets lumineux). Du fait de la dispersion modale, on constate un étalement temporel du signal proportionnel à la longueur de la fibre. En conséquence, elles sont utilisées uniquement pour des bas débits ou de courtes distances. La dispersion modale peut cependant être minimisée (à une longueur d'onde donnée) en réalisant un gradient d'indice dans le cœur de la fibre. Elles sont caractérisées par un diamètre de cœur de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de micromètres (les cœurs en multimodes sont de 50 ou 62,5 µm pour le bas débit). Cependant les fibres les plus récentes, de type OM3, permettent d'atteindre le Gbit/s sur des distances de l'ordre du km. Les longues distances ne peuvent être couvertes que par des fibres optiques monomodes.

Débits et distances en fibre optique

Les fibres monomodes [modifier]

Pour de plus longues distances et/ou de plus hauts débits, on préfère utiliser des fibres monomodes (dites SMF, pour Single Mode Fiber), qui sont technologiquement plus avancées car plus fines. Leur cœur très fin n'admet ainsi qu'un mode de propagation, le plus direct possible c'est-à-dire dans l'axe de la fibre. Les pertes sont donc minimes (moins de réflexion sur l'interface cœur/gaine) que cela soit pour de très haut débits et de très longues distances. Les fibres monomodes sont de ce fait adaptées pour les lignes intercontinentales (câbles sous-marin). Une fibre monomode n'a pas de dispersion intermodale. En revanche, il existe un autre type de dispersion : la dispersion intramodale. Son origine est la largeur finie du train d'onde d'émission qui implique que l'onde n'est pas strictement monochromatique : toutes les longueurs d'onde ne se propagent pas à la même vitesse dans le guide ce qui induit un élargissement de l'impulsion dans la fibre optique.On l'appelle aussi dispersion chromatique (cf. plus haut « Dispersion chromatique »). Ces fibres monomodes sont caractérisées par un diamètre de cœur de seulement quelques micromètres (le cœur monomode est de 9 µm pour le haut débit).

Longueur d'onde de coupure et fréquence normalisée [modifier]

La longueur d'onde de coupure est la longueur d'onde λc en dessous de laquelle la fibre n'est plus monomode. Ce paramètre est relié à la fréquence normalisée, notée V, qui dépend de la longueur d'onde dans le vide λ0, du rayon de cœur a de la fibre et des indices du cœur nc et de la gaine ng (voir image 'Principe d'une fibre optique à saut d'indice' pour les notations). La fréquence normalisée est exprimée par :

V = (2 \pi a \sqrt{n_c^2 - n_g^2}) / \lambda _0

Une fibre est monomode pour une fréquence normalisée V inférieure à 2.405. Des abaques fournissent la constante de propagation normalisée, notée B, en fonction de la fréquence normalisée pour les premiers modes.

La fréquence normalisée donne une indication directe sur le nombre de modes M qu'une fibre multimode peut contenir via l'approximation ci-contre : M = V2 / 2.

Fibres spéciales [modifier]

Il est possible de rajouter certaines caractéristiques aux fibres :

  • les fibres dopées contiennent des ions de terres rares ;
  • les fibres à maintien de polarisation ;
  • les fibres photosensibles.
Applications [modifier]

Utilisation pour les télécommunications [modifier]

Article détaillé : Fiber To The Home.
câble sous-marin en fibre optique

La fibre optique grâce aux performances avantageuses qu'elle permet, est utilisée de plus en plus à l'intérieur des réseaux de télécommunications. Avec le boum de l'internet et des échanges numériques son utilisation se généralise petit à petit jusqu'à venir chez le particulier.

Du fait de leur besoin, les opérateurs et les entreprises ont été les premiers acquéreurs de fibres optiques. Elle est particulièrement apprécié chez les militaires pour son insensibilité aux IEM (Impulsion électromagnétique) mais aussi pour sa légèreté.

Il faut cependant distinguer les fibres multimodes et monomodes. Les fibres multimodes sont réservées aux réseaux informatiques à courtes distances (datacenter, entreprises et autres) alors que les fibres monomodes sont installés pour des réseaux à très longues distances. Elles sont notamment utilisées dans les câbles sous-marins qui relient une partie des continents. En arrivant dans les habitations via le réseau FTTH, la fibre optique apporte une révolution dans les télécommunications directement aux particuliers.

À la base une fibre optique est un guide-onde. C'est donc l'onde qui se propage dans la fibre optique qui est modulée pour contenir une information. Le signal lumineux est codé en variation d'intensité. Pour les courtes distances, et une optique à bas-coût, une simple DEL peut jouer le rôle de source émettrice tandis que sur des réseaux hauts débits et à longue distance, c'est un laser qui est de préférence utilisé.

Utilisation dans les réseaux informatiques [modifier]

Historiquement, les réseaux informatiques locaux ou LAN, qui permettaient de relier des postes informatiques qui jusque là ne pouvaient pas communiquer entre eux, furent construits avec des câbles réseaux à base de fils de cuivre. Le gros inconvénient de ces câbles est qu'ils sont très sensibles aux perturbations électromagnétiques en tout genre (ascenseurs, courants forts, émetteurs, ...). Dans des milieux à forte concentration d'ondes, il devenait donc difficile d'utiliser ce type de câbles même en les protégeant par un blindage. Mais surtout, inconvénient majeur : le signal électrique qu'ils transportent s'atténue très rapidement. Si l'on veut relier deux équipements distants ne serait-ce que de quelques centaines de mètres (pour relier deux bâtiments entre eux par exemple), cela devient compliqué car le signal n'est presque plus perceptible une fois arrivé à l'autre bout du câble.

Sauf cas particuliers liées notamment à des contraintes électromagnétiques spécifiques, les réseaux locaux (quelques dizaines de mètres) sont généralement réalisés sur du cuivre. Lorsque la distance entre deux machines augmente, il devient intéréssant d'utiliser une fibre optique. Une fibre optique peut notamment relier deux batiments, ou constituer un maillon d'un réseau informatique local, régional, continental, ou intercontinental.

La fibre optique fut très vite introduite dans les réseaux informatiques pour pallier les points faibles des câbles de cuivre. En effet, la lumière qui y circule n'est pas sensible aux perturbations électromagnétiques et elle s'atténue beaucoup moins vite que le signal électrique transporté sur du cuivre. On peut ainsi facilement relier des équipements distants de plusieurs centaines de mètres, voire plusieurs kilomètres. Elle reste efficace dans des environnements perturbés et ce, à des débits au moins dix fois supérieurs aux simples câbles réseaux. Seul inconvénient : son prix parfois dissuasif en fonction du type de fibre choisi.

Dans les réseaux informatiques, --comme avec la paire de cuivre-- les fibres vont toujours par deux : l'interface d'une machine utilise une fibre pour envoyer des données et l'autre fibre pour en recevoir.

Plusieurs types de fibres optiques sont aujourd'hui utilisés dans les réseaux informatiques :

  • monomode ou multimode,
  • avec des tailles de cœur et de gaine variables. La plus commune : la 50/125, fibre multimode, a un cœur de 50 microns de diamètre pour une gaine de 125 microns,
  • avec des types de connecteurs différents : ST (section ronde à visser), SC (section carrée clipsable), LC (petite section carrée clipsable), ou MTRJ (petite section carrée clipsable).

Amplification optique [modifier]

Simple edfa.jpg

Les fibres dopées sont utilisées pour amplifier un signal. On les trouve également dans les laser à fibres. Les fibres à double-gaine sont de plus en plus utilisées pour le pompage optique de haute puissance.

Capteurs [modifier]

Suite à des travaux de recherche dans les années 80, les fibres optiques peuvent être utilisées dans le domaine des capteurs[5] :

  • le gyromètre à fibre optique est un instrument utilisé par les navires, les sous-marins, les avions ou les satellites pour donner la vitesse angulaire. Il contient des fibres à maintien de polarisation;
  • un réseau de Bragg inscrit dans une fibre optique peut donner des informations de contrainte ou de température.

Domaine de l'éclairage [modifier]

Dès les années 1970, la fibre optique fut utilisée dans des luminaires décoratifs à variation de couleur. À partir des années 1990, la fibre optique est utilisée pour véhiculer la lumière sur un trajet de quelques dizaines de centimètres depuis une source vers l'objet à mettre en valeur, permettant d'obtenir des éclairages ponctuels et discrets, pouvant être élégamment intégrés à une vitrine de présentation, et offrant l'avantage de rayonner très peu d'infrarouge, limitant ainsi le risque d'élévation de température à l'intérieur de la vitrine, néfaste aux œuvres d'art.

Médecine [modifier]

Un type d'endoscope, appelé fibroscope, utilise de la fibre optique pour véhiculer l'image de la zone à explorer jusqu'à l'œil du médecin réalisant l'examen exploratoire.

pont

Publié le 21/04/2010 à 14:22 par simplicemeli Tags : pont
Pont (informatique)

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Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Pont (homonymie).

Un pont est un équipement informatique d'infrastructure de réseaux. Il intervient théoriquement en couche 2 du modèle OSI (liaison). Son objectif est d'interconnecter deux segments de réseaux distincts, soit de technologies différentes, soit de même technologie, mais physiquement séparés à la conception pour diverses raisons (géographique, extension de site etc.).

Son usage le rapproche fortement de celui d'un commutateur (switch), à l'unique différence que le commutateur ne convertit pas les formats de transmissions de données. Le pont ne doit pas être confondu avec une passerelle ou un routeur (couche 3).

Sommaire [masquer]
// <![CDATA[ //<![CDATA[ if (window.showTocToggle) { var tocShowText = "afficher"; var tocHideText = "masquer"; showTocToggle(); } // ]]> Illustration entre deux réseaux semblables [modifier]

Le Bâtiment A contient un LAN 100BASE-T. On doit le raccorder au nouveau bâtiment B de l'autre côté d'une rue.

Ce B contient un LAN identique au premier, avec un plan d'adressage identique.

Le seul besoin consiste en un raccordement physique apte à assurer l'extension du réseau de A vers B.

Un pont sera mis en place à l'endroit adéquat et possédera une « patte » réseau connectée en A, plus une « patte » réseau connectée en B

Illustration entre deux réseaux différents [modifier]

Les ponts assurent aussi un changement de technologie.

Pour traverser la route, on cablera, par exemple, une liaison optique entre un pont en A et un second pont en B.

Le LAN (A+B) ainsi constitué possédera les mêmes caractéristiques d'adressage que A ou B.

L'usage d'un routeur dans ces mêmes conditions n'aurait pas permis de réaliser un seul réseau (en théorie) mais aurait relié deux LAN avec plans d'adressage distincts.

Pare-feux faisant pont [modifier]

Certains routeurs ou pare-feu permettent de faire des ponts filtrants. C'est le cas pour les pare-feux Netfilter, ipfirewall et Packet Filter. L'intérêt est de pouvoir mettre en place du filtrage entre deux segments sur plan d'adressage identique.

charges deductible du benefice provision

Publié le 07/11/2010 à 01:12 par simplicemeli Tags : fond nature éléments texte

Les provisions


Une provision est une charge déduite du bénéfice en vue de faire face soit à une dépréciation d’un élément d’actif non amortissable, soit à une perte ou à une charge que des événements en cours à la clôture de l’exercice rendent possible.Comptablement, elles sont dictées par le principe de prudence.

 

Fiscalement, elles constituent des charges déductibles du bénéfice si elles satisfont aux conditions de déductibilité et que leur déduction n’est pas interdite par un texte.

I. Conditions de déductibilité des provisions

A. Conditions de fond

Les pertes ou charges provisionnées doivent :

- Etre déductibles du bénéfice : la provision qui vise à couvrir une charge ou une perte non déductible n’est pas déductible. Ex. provision pour amende non admise en déduction.

- Etre nettement précisées : la charge ou la perte doit être nettement précisée dans son principe et dans son montant. Toutefois, l’utilisation de méthodes statistiques de calcul des provisions est admise si elles permettent une approximation suffisante. Ex. ce mode de calcul a été admis pour les provisions pour dépréciation de stocks.

- Etre probable : la perte ou la charge doit être probable c’est-à-dire ni éventuelle, ni certaine. Ex. la provision pour risque éventuels ou la provision de propre assureur ne sont pas déductibles sur un plan fiscal.

- Trouver leur origine dans l’exercice en cours : si une charge a pour origine des faits survenus après la clôture de l’exercice, elle ne peut donner lieu à provision.

B. Conditions de forme

- Etre constatées en comptabilité dans un compte de charge : la provision doit être constituée avant la fin du délai de déclaration des résultats.

- Etre déclarées sur le tableau des provisions : ce document joint à la déclaration de résultat, fait état des dotations et des reprises de provisions au cours de l’exercice considéré.

L’omission d’une provision ne justifie pas nécessairement sa réintégration : ce n’est donc pas une condition de déductibilité des provisions.

L’omission entraîne une amende de 5% du montant des sommes omises qui peut être ramenée à 1% si aucune infraction de ce type n’a été commise au cours des deux années précédentes.

II. Etude de quelques provisions

A. provisions pour dépréciation

Définition : constatation comptable de la dépréciation d’un élément d’actif pour des causes dont les effets ne sont pas irréversibles. Ex. titre, créances clients, stocks.

Remarque : les amortissements couvrent une dépréciation irréversible des immobilisations.

- Provision pour créances clients : elles sont déductibles si elles sont destinées à couvrir un risque justifié de non recouvrement (mauvaise situation financière du débiteur, litige sur la créance).

La provision est calculée sur le montant hors taxe de la créance car la TVA sur impayé est restituée par l’Etat.

- Provision pour dépréciation des stocks : les stocks figurent au bilan pour le montant de leur prix de revient (coût d’achat, coût de production, selon la nature des stocks).

Si la clôture de l’exercice, ce prix de revient se trouve être inférieur au prix de revente probable des éléments stockés auprès des clients, l’entreprise peut alors constituer une provision pour dépréciation constatant cette perte de valeur possible.

- Provision pour risques : il doit s’agir d’un risque qui va entraîner une perte probable. Ex. provision pour garantie aux clients.

- Provision pour litige : il doit s’agir d’un litige qui est né de l’exercice et pouvant entraîner une perte probable pour l’entreprise. Ex. provision pour indemnité de licenciement.

- Provision pour impôt

Il s’agit d’une charge d’impôt rattachable à l’exercice, mais qui ne sera payée qu’au cours de l’exercice suivant.

La provision pour impôt ne peut être déduite que si elle se rapporte à un impôt déductible. Ex. provision pour paiement de la taxe professionnelle.

- Provision pour congés payés : il s’agit de l’indemnités payés due aux salariés (salaires, charges sociales et fiscales correspondantes). C’est une charge à payer donc une dette certaine.

En régime normal, elle est déductible l’année où elle a été constatée dans les comptes.

B. Provisions réglementées

Définition : ce sont de "fausses provisions", car elles ne correspondent à aucune dépréciation ou perte de valeur. Ce sont en fait des aides fiscales à caractère temporaire qui prennent la forme d’une provision.

Ces provisions peuvent être déduites du résultat fiscal. Ex. provision pour hausse des prix.

III. Sort des provisions constituées

Les provisions constituées doivent être reprise en comptabilité.

La reprise consiste à "annuler" la charge constatée préalablement en créditant un compte de produits.

A. La reprise intervient dans les hypothèses suivantes :

- la perte ou la charge provisionnée se réalise. Ex. provision pour indemnité de licenciement à verser à un salarié. La provision est reprise lorsque l’indemnité est versée au salarié

- La provision devient sans objet.

Ex. provision pour créance douteuse. La provision devient sans objet lorsque le client règle sa dette.

B. Les conséquences fiscales de la reprise Les conséquences fiscales de la reprise dépendent du caractère déductible ou non de la provision.

La reprise d’une provision qui avait été admise en déduction doit être taxée : pas de divergence entre la comptabilité et la fiscalité.

La reprise d’une provision qui n’avait pas été admise en déduction (donc qui avait été réintégrée), ne doit pas être taxée. Elle doit être portée en déduction.

les services internet 1

Publié le 17/12/2010 à 17:48 par simplicemeli Tags : bonne création france travail amis news
les services internet 1
Chapitre 1 Qu'est-ce qu'un réseau ?

1.1 Qu'est-ce qu'un réseau ?

Le mot réseau est très souvent employé dans un sens qui le lie aux communications. Ainsi tout un chacun connaît le réseau téléphonique, le réseau routier on parlera, aussi, d'un réseau d'amis.

En informatique deux ordinateurs reliés entre eux par un câble forment déjà un réseau. On peut ainsi connecter deux « PC » avec un câble parallèle et faire des transferts de fichiers d'un disque dur vers l'autre. On utilisera pour cela un logiciel adapté au protocole d'émission et de réception des données par le port parallèle.

Deux réseaux reliés entre eux par un quelconque moyen permettant aux informations de circuler (ligne téléphonique, satellite...) forment un nouveau réseau. Il faut pour cela, ce qui n'est pas si simple, qu'un protocole commun d'échange puisse être utilisé.

Internet est un réseau fait de réseaux qui peuvent utiliser un protocole commun d'échange de données.

1.2 Historique général des réseaux

Internet est issu du réseau Arpanet (de l'Advanced Research Projects Agency), créé en 1968 par le département américain de la Défense, dans un but stratégique, pour relier ses centres de recherche.

Le réseau initial ne permettait que l'envoi de courrier électronique. C'est en 1972 que commencèrent les spécifications des protocoles TCP/IP avec l'expérience de l'usage de X25 sur ARPANET. Le but était de concevoir un réseau qui résiste à des attaques militaires telles que des bombardements. Ainsi, il ne devait pas y avoir de point névralgique dans le réseau, dont l'arrêt aurait provoqué le blocage complet de celui-ci, et les données devaient pouvoir automatiquement prendre un chemin différent en cas de coupure de liaison. D'où l'absence de contrôle centralisé dans l'internet et un cheminement dynamique des données.

Mis dans le domaine public (libre d'utilisation), il fut repris par les universitaires en 1979 (La Duke University à Durham Caroline du Nord), qui y virent le moyen d'échanger des informations.

Après les militaires et les universitaires (La National Science Foundation finance leurs mises en réseau), Internet devient aux États-Unis l'affaire des grandes entreprises privées, des P.M.E. et des particuliers.

En 1983, c'est au tour de l'Europe (par le biais en France du C.N.A.M. Conservatoire national des arts et métiers) et du reste du monde de se connecter à ce réseau de réseaux.

Selon le principe d'internet, le réseau IP français pour la recherche s'est construit par le bas, en partant des laboratoires puis des campus et en passant ensuite par la région, avant de passer au projet national. Actuellement, le développement de l'infrastructure internet en France se fait surtout du côté des opérateurs privés qui offrent les services de l'internet aux entreprises et aux particuliers.

L'outil qui rendit populaire l'internet à partir de 1993 est le WWW, le World Wide Web en un mot le Web. Le mot Web désigne la toile d'araignée et World Wide Web désigne donc la toile d'araignée couvrant le monde entier.

Le premier navigateur WEB graphique a été mis aux points au CERN (centre européen de recherche nucléaire) en 1993.

Un navigateur Web permet de se connecter à une multitude de sites diffusant des informations sans connaissances des règles de communication propre au réseau.

L'internet reliait en 1995 plus de 2 millions d'ordinateurs et plus de 30 millions d'utilisateurs dans 146 pays.

1.3 Les dates marquantes
  • 1969 : Le département américain de la Défense (DOD) décide de construire un réseau appelé ARPANET. D'après « la légende », le but est de pouvoir résister à une guerre nucléaire, à des sabotages, etc., en évitant la centralisation excessive des infrastructures existantes. Une dizaine de sites sont donc connectés par un réseau maillé, non hiérarchique, basé sur le protocole IP. Des laboratoires de recherche universitaires sont associés. La première utilisation est le courrier électronique.
  • 1972 : ARPANET rassemble une quarantaine d'ordinateurs militaires et universitaires.
  • 1979 : En parallèle, création du réseau civil USENET, utilisé pour des discussions thématiques, les (News ou forums).
  • 1982 : L'accès au réseau est accordé gratuitement.
  • 1983 : La National Science Foundation (NSF) américaine, équivalent du Ministère de la Recherche, finance la mise en réseau de 60 universités américaines et 3 européennes. Les stations de travail apparaissent.
  • 1984 : Scission d'ARPANET entre MILNET (réseau militaire) et INTERNET. La NSF prend le relai d'ARPA et assure le développement d'Internet qui intègre le NSFnet. La demande de connection est grande. Internet connecte plus de 1000 systèmes.
  • 1986 : Le réseau est connecté sur les lignes publiques de transmission.
  • 1989 : EUnet (Europe), Aussienet (Australie) rejoignent NSFnet. Les entreprises commencent à se brancher sur Internet.
  • 1991 : Apparition des « providers » commerciaux (fournisseurs d'accès).
  • 1992 : Apparition du World Wide Web (WWW), développé par le CERN à Genève. Il constitue un moyen simple d'organiser l'information et la navigation sur Internet par des hyperliens, en utilisant le format de fichier HTML.

1.4 Qui est qui? Qui fait quoi?

L'internet est totalement décentralisé, il ne comporte aucun site central d'où on pourrait en surveiller la bonne marche et il n'est pas géré par un administrateur unique. Il est formé d'un ensemble de réseaux. Ici le terme « réseau » est à prendre au sens d'ensemble de liaisons, d'équipements de communication, de services sous le contrôle d'une « autorité » (société commerciale, association 1901, Groupement d'intérêt public...). Chacun de ces réseaux a ses propres règles administratives, ses clients, ses tarifs, ses services et ses opérateurs (les personnes qui font fonctionner les appareils).

Plus particulièrement destinés aux entreprises et aux particuliers, il existe aussi un certain nombre de réseaux, administrés par des prestataires de services d'accès à l'Internet. Ce sont des sociétés commerciales ou des associations 1901. Les opérateurs de ces réseaux sont généralement des personnels de ces sociétés. Selon les réseaux, ils utilisent comme liaisons les réseaux publics (téléphone, Transpac, Numeris), ou/et des liaisons permanentes louées. Certains possèdent aussi leurs propres liaisons internationales.

Pour que la communication entre deux utilisateurs clients de deux réseaux différents soit possible, il faut que ces deux réseaux aient établi un chemin entre eux. Cela est très simple techniquement. Mais financièrement, il faut aussi que chaque réseau, concurrent de l'autre, y trouve son compte. Généralement, la volonté d'offrir une connectivité maximale est la motivation qui fait aboutir ce genre de négociation, quelquefois sous la pression des utilisateurs. Cela n'empêche pas que, dans certains cas, pour communiquer entre deux réseaux français, on passe par Amsterdam ou par Washington.

Généralement, ce sont des équipes très légères qui font fonctionner ces réseaux, avec quelques spécialistes.

1.5 Dernières remarques

Certaines mauvaises surprises peuvent attendre le nouvel arrivant sur l'Internet et peuvent donner lieu à un rejet total. C'est un labyrinthe. Il n'y a pas de guide et l'on risque de se perdre.

Le labyrinthe est bien réel, et il n'y a pas de recette miracle, il faut de la pratique. Il est nécessaire d'installer et d'apprendre à utiliser correctement les outils informatiques dont on a besoin, de repérer les listes utiles, les adresses clés et les sites où l'on sait trouver la matière que l'on recherche. Pour ce faire, il est primordial pour le nouveau venu d'avoir un initiateur qui a les mêmes pôles d'intérêt pour l'aiguiller sur les informations intéressantes. Il y a tout et n'importe quoi comme information. Comme la plupart des informations qui circulent ne sont validées par personne et qu'il est très simple d'en émettre, certaines ne présentent aucun intérêt, ne sont pas triées, sont obsolètes, voire fausses... Au départ cela paraît choquant. Mais un kiosque à journaux est-il différent ?

Le service n'est pas garanti. Concrètement, un jour, un utilisateur lit une information sur un ordinateur de l'Internet. Le lendemain, il ne peut plus y accéder. La liaison est momentanément interrompue, l'ordinateur est arrêté ou bien l'administrateur du serveur a décidé de changer l'organisation des informations sur la machine. Ces petits ennuis sont très horripilants lorsque l'on débute. Mais, n'étant pas très fréquents, les utilisateurs s'y habituent. Quand on ne peut accéder à quelque chose, il faut essayer un peu plus tard ou chercher sur une autre machine.

 


les services internet chapitre 3

Publié le 17/12/2010 à 18:39 par simplicemeli Tags : chez france pub news
les services internet chapitre 3
Chapitre 3 Les adresses

3.1 Adresses domainisées

Pour le cas de ma machine, l'adresse domainisée est l3ux02.univ-lille3.fr : elle se trouve en France (suffixe fr), à l'université de Lille 3 (univ-lille3) et s'appelle l3ux02.

Le monde a donc été découpé en domaines hiérarchisés. Le « top level domain », le dernier suffixe dans le nom désigne souvent le pays (fr pour France, de pour Allemagne, au pour Autriche, jp pour Japon...) ou encore une adresse commerciale par le suffixe com. Les sous-domaines sont souvent la désignation des entreprises ou des institutions (univ-lille3 ou sncf, ...). Les noms des machines qui apparaissent dans le préfixe des adresses domainisées sont souvent nommées par le service qu'elles proposent : www.sncf.fr est la machine qui permet de lire des pages hypertextes à la SNCF en France tandis que ftp.univ-lille1.fr est la machine qui permet de faire de l'échange de fichiers à l'université de Lille 1 en France.

Pour que cela marche, Internet comprend des machines qui contiennent des tables qui associent numéros IP et adresses domainisées. Ces machines sont nommées DNS pour domain name server.

Certains messages d'erreur courants font référence à cette table : This address has not a DNS entry signifie qu'une adresse ne peut être associée à aucun numéro IP.

3.2 Les adresses URL

Voici des exemples de format d'adresse URL par type de service.

  • http :
    C'est l'adresse d'un document hypertexte (dans l'arborescence) sur une machine dont le nom est donné par une adresse domainisée.
    Exemples :
  • ftp :
    On désigne le fichier ainsi que sa localisation dans l'arborescence de la machine. La machine est donnée par son adresse domainisée. Dans le cas où l'utilisateur n'est pas précisé, l'échange de fichier sera anonyme (anonymous ftp dans le jargon anglo-saxon) et les droits et les autorisations relatifs à la copie ou la lecture des fichiers seront limités. Dans le cas où l'utilisateur est précisé, on hérite des droits et des autorisations de l'utilisateur. Bien sûr, ce nom doit être présent dans l'annuaire de la machine (c'est quelqu'un de connu).
    Exemple : pub/communicator">ftp://ftp.netscape.com/pub/communicator
  • news :
    Les groupes de discussions sont aussi hiérarchisés pour mieux s'y retrouver. Par exemple news:comp.theory, est un groupe qui parle de théorie dans la catégorie des groupes qui parlent d'informatique (comp = computer science).
    Autre exemple news:nord-pdc.petites-annonces est le groupe des petites annonces des gens du Nord-Pas-de-Calais.
  • mailto :
    Le @ se prononce souvent « at » pour dire « chez ». Par exemple je vais envoyer un mail à William qui travaille chez Minimou, l'adresse sera sans doute mailto:William@minimou.fr.
  • telnet :
    Sous réserve que l'utilisateur soit connu de la machine, il ouvre une connection à distance lui permettant de travailler comme si il se trouvait en face.
    Par exemple telnet://l3av03.univ-lille3.fr tente d'ouvrir une session telnet sur la machine l3av03.univ-lille3.fr.

Chapitre 4 HTML

Publié le 17/12/2010 à 18:41 par simplicemeli Tags : image gif texte annonce écran
Chapitre 4  HTML
Chapitre 4 HTML

4.1 Principes de base

4.1.1 Motivation initiale

La motivation initiale est de pouvoir échanger des documents sur internet en utilisant le protocole HTTP (HyperText Tranfer Protocol).

La solution proposée a été le langage HTML (HyperText Markup Language). Celui-ci est indépendant de la machine et ouvert.

Il ne s'agit pas d'un langage de programmation : HTML permet simplement de spécifier l'apparence d'un document.

Un fichier HTML est un simple fichier texte que l'on peut ouvrir et modifier avec un éditeur quelconque. Outre le texte du document, le fichier contient des balises qui vont préciser la structure et l'apparence du document.

4.1.2 Balises et attributs

Une balise peut prendre trois formes.

  • La première, la plus simple, un simple nom de balise encadré par les signes inférieur et supérieur :
      <nom_de_balise>
    Ce sera le cas des balises BR ou HR
  • Dans un deuxième temps, la balise peut porter sur une partie précise du document, auquel cas, elle doit s'ouvrir et se refermer :
      <nom_de_balise>texte concerné</nom_de_balise>
    Le signe / annonce la balise fermante. Voir par exemple la balise B qui met le texte encapsulé en gras.
  • Enfin, il peut être nécessaire de préciser le comportement de la balise, cela se fait avec des attributs, selon la syntaxe suivante :
      <nom_de_balise liste_attributs>texte concerné</nom_de_balise>
    Un attribut étant défini comme ceci :
      nom_attribut="valeur"
    Ainsi, un paragraphe étant défini par la balise P, l'attribut ALIGN précisera sa justification.

4.2 Structure d'un document HTML

Le squelette de base que l'on retrouvera dans tout document HTML est le suivant :

<HTML>
<HEAD>
en-tête du document
</HEAD>
<BODY>
corps du document
</BODY>
</HTML>

Dans l'en-tête, on définira un titre à l'aide de la balise TITLE.

4.3 Format des caractères

Les principales balises sont :

  • B : gras, par exemple <B>du texte en gras</B>.
  • I ou EM : mise en valeur, italique, par exemple <EM>du texte en italique</EM>.
  • TT : machine à écrire.
  • SUB : un indice, par exemple a<SUB>2</SUB> qui produira a2.
  • SUP : un exposant, par exemple x<SUP>45</SUP> qui produira x45.
  • U : souligné, par exemple <U>un texte souligné</U>.
    Il est cependant à noter que l'utilisation de cette balise est très déconseillée : d'abord parce que le soulignement est désuet dans tout texte écrit (subsistance d'un temps où les machines à écrire ne savaient rien faire d'autre en guise de mise en valeur d'une partie du texte), et surtout parce qu'en général dans une page web ce sont les liens hypertextes qui sont soulignés).
  • BIG : plus gros.
  • SMALL : plus petit.
  • FONT : changement de police, taille et couleur (on écrira par exemple <FONT SIZE="+2"> ... </FONT> ou FONT COLOR="red"> ... </FONT> ou FONT SIZE="+2" COLOR="red"> ... </FONT>) <SUP>bla bla</SUP>.

Ces balises peuvent être imbriquées, mais il faut faire en sorte que cela produise un un bon parenthésage, comme par exemple pour [()] qui est un parenthésage correct, alors que [(]) ne l'est pas. Ainsi on pourra écrire :

  Le texte peut mis en <EM>italiques</EM>, en <B>Gras</B>, ou
<U>souligné</U>, <FONT SIZE="+2">plus grand</FONT>,
<FONT SIZE="-1">plus petit</FONT> ou tout <B><EM><FONT
SIZE="+2">ça mélangé</FONT></EM></B>.

4.4 Mise en page des paragraphes
  • H1, H2, ..., H6 : titres respectivement de niveaux 1, 2, ..., 6.
    Une balise de ce type peut recevoir un attribut ALIGN, comme par exemple :
         <H3 ALIGN="center">Un titre centré</H3>
    <H1 ALIGN="right">Un titre aligné à droite</H1>
  • CENTER : pour centrer
  • PRE : du texte déjà mis en page (les retours à la ligne et les espaces seront pris en compte, contrairemnt à ce qu'il se passe normalement en HTML.
  • BR : passage à la ligne (</BR> n'existe pas).
  • P : paragraphe.
    On peut utiliser la balise <P> sans </P> comme un simple séparateur de paragraphes (même effet que <BR>, mais avec un peu plus d'espace), mais on peut aussi l'utiliser pour la mise en page de tout un paragraphe sous la forme <P ALIGN="right"> ... </P> ou <P ALIGN="center"> ... </P> ou <P ALIGN="left"> ... </P>.
  • HR : tirer un trait horizontal (</HR> n'existe pas).

    4.5 Images La balise <IMG> s'utilise sans </IMG> sous la forme
    <IMG SRC="fichier" ALT="descriptif" WIDTH="largeur" HEIGHT="hauteur">
    où :
    • fichier désigne le nom du fichier image à afficher (seuls formats ,autorisés : GIF, JPG, PNG) ;
    • descriptif désigne un déscriptif de l'image destiné à ceux qui ne la verront pas (non ou mal voyant, erreur de votre part, problème de réseau empêchant le chargement, utilisation d'un logiciel n'affichant pas les images) ; cet attribut, bien que facultatif est fortement recommandé ;
    • largeur désigne la largeur qu'aura l'image à l'écran ;
    • hauteur désigne la hauteur qu'aura l'image à l'écran.
    Si ni largeur ni hauteur ne sont présents, l'image aura sa taille originale. Si l'un des deux seulement est présent l'image sera mise à la taille demandée sans déformation (les deux dimensions seront adaptées). Si les deux sont présents, l'image aura la taille demandée, mais elle risque d'être déformée si les valeurs sont mal choisies.
    Il s'agit d'une modification à l'affichage, pas d'une modification du fichier : si vous avez une grande images (donc un gros fichier) que vous voulez afficher en petit, il est préférable de modifier vous-même le fichier.

4.6 Caractères spéciaux

Certains caractères ne se trouvant pas sur le clavier peuvent être obtenus par des codages spéciaux.

Pour les lettres accentuées la règle de construction est simple :

  • le symbole « & »,
  • la lettre à accentuer (minucscule si on veut une minuscule, majuscule si on veut une majuscule),
  • l'accent à lui appliquer (acute pour aigu, grave pour grave, cedil pour une cédille, circ pour circonflexe, uml pour un tréma, tilde pour un tilda),
  • le symbole « ; ».

Ainsi, s'ils ne trouvent pas sur votre clavier :

  • « à » et « À » s'obtiendront par « &agrave; » et « &Agrave; »,
  • « ä » et « Ä » s'obtiendront par « &auml; » et « &Auml; »,
  • « â » et « Â » s'obtiendront par « &acirc; » et « &Acirc; »,
  • « é » et « É » s'obtiendront par « &eacute; » et « &Eacute; »,
  • « ï » et « Ï » s'obtiendront par « &iuml; » et « &Iuml; »,
  • « õ » et « Õ » s'obtiendront par « &otilde; » et « &Otilde; »,
  • « ç » et « Ç » s'obtiendront par « &ccedil; » et « &Ccedil; ».

On peut aussi noter l'existence de :

  • « &amp; » pour obtenir « & »,
  • « &lt; » pour obtenir « < »,
  • « &gt; » pour obtenir « > ».

4.7 Liens hypertextes

Une seule balise, la balise A, permet à partir d'un document de pointer sur un autre. C'est cette balise qui tisse les fils du web.

Cette balise permet également de créer des liens à l'intérieur d'un document et de proposer l'envoi d'un mail.

Sa syntaxe de base est :

<A HREF="adresse">texte</A>

où :

  • adresse est la page web (ou, d'une manière plus générale, l'URL) qui sera activée par le clic.
    Il peut s'agir d'un lien vers une adresse email (mainlto:machin@truc.com). Cela peut être une page quelconque sur internet (son adresse complète doit être mentionnée, y compris http://). Cela peut être une page locale (sur la même machine) : son adresse relative suffit alors. Cela peut-être un endroit précis dans la page : on écrira alors HREF="#truc", à condition d'avoir précisé <A NAME="truc"></A> à l'endroit de destination (vous avez libre choix pour le nom que vous voulez utiliser).
    On peut également combiner les deux pour aller à un endroit précis d'une autre page avec HREF="page#truc"

  • texte est le texte qui apparaîtra à l'écran et sur lequel on devra cliquer pour utiliser ce lien.
    Cela peut d'ailleurs être aussi une image (voir plus haut pour afficher une image).

4.8 Listes

Il est possible en HTML de définir différents types de listes :

  • des listes non ordonnées (balise UL) ;
  • des listes ordonnées (balise OL) ;
  • des listes de définition (balise DL).

Il est naturellement possible d'imbriquer plusieurs listes, qu'elles soient de même type ou pas.

4.8.1 Liste non numérotée

 

Ce code HTML... ... produira cet affichage
Un peu de texte avant une liste non
numérotée.
<UL>
<LI> Un élément de liste qui peut
être aussi long que nécessaire,
produira cet effet,
<LI> mais un petit texte
<LI> fonctionnera tout autant.
</UL>
Un peu de texte après une liste non
numérotée.

Un peu de texte avant une liste non numérotée.
  • Un élément de liste qui peut être aussi long que nécessaire, produira cet effet,
  • mais un petit texte
  • fonctionnera tout autant.
Un peu de texte après une liste non numérotée.

 

4.8.2 Liste numérotée

 

Ce code HTML... ... produira cet affichage
Un peu de texte avant une liste 
numérotée.
<OL>
<LI> Un élément de liste qui peut
être aussi long que nécessaire,
produira cet effet,
<LI> mais un petit texte
<LI> fonctionnera tout autant.
</OL>
Un peu de texte après une liste
numérotée.

Un peu de texte avant une liste numérotée.
  1. Un élément de liste qui peut être aussi long que nécessaire, produira cet effet,
  2. mais un petit texte
  3. fonctionnera tout autant.
Un peu de texte après une liste numérotée.

 

HTML ,LES FORMULAIRES

Publié le 17/12/2010 à 18:45 par simplicemeli Tags : message éléments texte écran prénom
HTML ,LES FORMULAIRES
Chapitre 5 HTML, les formulaires

5.1 Présentation

Les formulaires de saisie permettent à l'utilisateur de fournir des informations et ainsi d'obtenir une réponse personnalisée. Les informations contenues dans les champs remplis par l'utilisateur sont transmises par le programme client au serveur qui les transmet à son tour à un programme de traitement, soit un CGI (Common Gateway Interface), soit un script de type PHP.

La structure d'un formulaire de saisie est simple, elle se compose d'un élément FORM contenant essentiellement une suite de contrôles (éléments INPUT, TEXTAREA, SELECT, BUTTON, etc.) mais aussi des éléments de structuration de document afin d'aligner correctement les champs d'entrée.

Globalement un formulaire se présente sous cette forme :

<FORM METHOD="(1)" ACTION="(2)">
du texte, des boutons, des zones de saisie ...
<INPUT TYPE="submit" VALUE="(3)">
</FORM>

où :

  • « (1) » désigne la méthode à utiliser pour envoyer les informations ; c'est « GET » (par défaut ; les données du formulaire sont envoyées dans l'URL) ou « POST » (les données sont envoyées dans le corps du message, elles ne sont donc pas visibles dans l'URL).
  • « (2) » désigne l'URL du programme (CGI, PHP, etc.) qui va traiter les données. (Ce peut être aussi MAIL, mais c'est déconseillé... Cela ne marche que si le navigateur de l'utilisateur est BIEN configuré. De toutes façons il faudra traiter les données après, et les stocker dans des boîtes aux lettres ne facilite pas l'automatisation de cette tâche.)
  • « (3) » désigne le texte qui va apparaître dans le bouton d'envoi.

Dans l'affichage de la page, rien ne distingue le formulaire du reste du texte. Il est donc conseillé de le séparer du reste par la balise « <HR> » avant et après, ou le mettre dans un tableau aux bordures visibles.

5.2 Principaux contrôles

Les principaux contrôles sont :

  • INPUT : les zones de saisie, les boutons radios et les cases à cocher sont définis par ce contrôle ; la syntaxe (simplifiée) en est :
    <INPUT TYPE="type" NAME=="nom" VALUE="valeur">
    où :
    • type peut être
      • text pour une zone de saisie au sens habituel du terme (une zone rectangulaire où l'utilisateur écrit des données, sur une seule ligne) ; c'est ce qui sera dans cette zone qui sera envoyé au programme de traitement ;
      • password pour une zone de saisie de mot de passe (identique à text, mais le texte saisi n'apparaît à l'écran que sous la forme d'astérisques, pour éviter d'être lisible par une tierce personne) ;
      • checkbox pour une case à cocher ;
      • radio pour un bouton radio (des boutons radios de même nom sont mutuellement exclusifs) ;
      • submit pour un bouton d'envoi ; c'est le clic sur ce bouton qui envoie le contenu du formulaire au programme de traitement ;
      • hidden pour une variable cachée ; permet de cacher des valeurs nécessaires au traitement mais qu'on ne veut pas voir affichées à l'écran ; attention, caché ne veut pas dire secret : ces valeurs sont visibles dans le code source de la page ;
      • reset pour remettre les zones de saisie à leurs valeurs par défaut (les valeurs qu'elles ont lors du chargement de la page) ;
    • nom est le nom de la variable qui sera envoyé au programme ; cela n'a a priori pas de sens pour un bouton submit ou reset, mais c'est absolument nécessaire pour les autres ; les zones doivent en principe avoir des noms différents, sauf pour le boutons radios : les boutons radios de même nom sont mutuellement exclusifs ;
    • value est la valeur du contrôle :
      • pour text et password il s'agit d'une valeur qui permet de pré-remplir la zone ;
      • pour checkbox et radio c'est la valeur qui sera donnée à la variable si la case est sélectionnée ;
      • pour submit et hidden c'est le texte qui sera écrit dans le bouton ;
      • pour hidden c'est la valeur qui sera donnée à la variable.
  • SELECT : pour créer des listes déroulantes ; exemple d'utilisation :
        <SELECT NAME="menu">
    <OPTION> premier choix
    <OPTION> deuxième choix
    <OPTION> troisième choix
    </SELECT>
    Cette zone permettra d'envoyer une variable de nom menu qui aura pour valeur le choix sélectionné ;
    Pour pré-sélectionner un choix dans la liste il suffit d'ajouter le mot SELECTED dans la balise <OPTION> correspondante.
    On peut avoir besoin d'envoyer une valeur différente de ce qui est affichée (par exemple demander à l'utilisateur de choisir une personne par ses nom et prénom, et envoyer l'identifiant de cette personne dans une table d'une base de données). On utilisera alors l'attribut VALUE dans la balise <OPTION> comme par exemple :
        <SELECT NAME="responsable">
    <OPTION VALUE="1"> marcel durand
    <OPTION VALUE="2"> georges dupont
    <OPTION VALUE="3"> pierre martin
    </SELECT>
    Dans cet exemple si on choisit georges dupont la variable responsable aura la valeur 2.
  • TEXTAREA : pour des zones de saisies plus grandes qu'avec INPUT ; exemple d'utilisation :
        <TEXTAREA NAME="nom" ROWS="4" COLS="40">Texte par défaut...</TEXTAREA>

5.3 Exemples

Vous pourrez trouver deux exemples (presque identiques, sauf pour la méthode d'envoi : GET pour l'un, POST pour l'autre) aux adresses suivantes :

Vous pouvez tester vos propres formulaires en suivant les instructions de la page :

Votre formulaire doit contenir un attribut caché identifiant et le champ ACTION doit contenir la valeur :
http://www.grappa.univ-lille3.fr/~torre/Enseignement/TPs/Formulaires/universel.php